Chapitre 6 : Résolution et Révélations
Le sentiment de soulagement d’avoir survécu à l’épreuve était presque accablant. Nous avions réussi à échapper à Jacques et à ses sbires, mais la menace n’était pas complètement dissipée. Adam et moi savions que nous devions rester vigilants, car Jacques ne renoncerait pas si facilement.
Nous décidâmes de nous réfugier dans un endroit encore plus isolé, loin des regards indiscrets. Martin nous emmena dans une vieille cabane, bien cachée dans une forêt dense à la périphérie de la ville. Cet endroit semblait idéal pour échapper aux poursuites éventuelles et pour planifier nos prochaines actions.
Les premiers jours furent marqués par une tension constante. Chaque bruit dehors nous faisait sursauter, chaque ombre nous semblait suspecte. Mais Adam et moi trouvâmes du réconfort l’un dans l’autre, nous soutenant mutuellement.
Martin venait régulièrement nous rendre visite, nous apportant des nouvelles de l’extérieur. « Les documents ont été publiés, » nous informa-t-il un matin. « Les répercussions commencent à se faire sentir. Jacques est sur la défensive, mais il reste dangereux. »
Adam et moi échangions un regard. « Que devrions-nous faire maintenant ? » demandai-je.
Martin réfléchit un instant. « Nous devons renforcer notre position. Faire en sorte que Jacques ne puisse plus nous atteindre, ni nuire à personne d’autre. »
Un soir, alors que nous étions assis devant la cheminée, Adam brisa le silence. « Riley, je veux que tu saches que tout ce que nous faisons, je le fais aussi pour toi. Ta sécurité compte plus que tout. »
Je posai ma main sur la sienne. « Je sais, Adam. Et je suis prête à affronter tout ce qui viendra, tant que nous sommes ensemble. »
Nous échangeâmes un regard chargé de promesses silencieuses. L’intensité de nos sentiments se révéla alors que nous nous rapprochions, nos lèvres se rencontrant dans un baiser doux mais passionné. Ce moment de tendresse nous rappela pourquoi nous nous battions : pour l’amour, pour la justice, et pour un avenir ensemble.
Le lendemain matin, alors que nous prenions notre petit-déjeuner, le téléphone de Martin sonna. Il répondit rapidement, son expression se faisant de plus en plus grave au fil de la conversation.
« Qu’est-ce qui se passe ? » demanda Adam, voyant le visage préoccupé de Martin.
Martin raccrocha et se tourna vers nous. « C’était un de mes contacts au journal. Ils ont reçu des menaces de Jacques. Il essaie de faire pression pour que l’article soit retiré. Nous devons agir vite. »
Nous passâmes le reste de la journée à élaborer un plan. Il était clair que Jacques ne reculerait devant rien pour nous faire taire. Nous devions trouver un moyen de le neutraliser définitivement, tout en assurant la sécurité des journalistes et de nos alliés.
« Nous devons le confronter directement, » déclara Adam, déterminé. « Il est temps de mettre fin à ses manipulations. »
Martin hocha la tête. « Je peux organiser une rencontre, quelque part où nous aurons l’avantage. »
Je sentis une vague de peur m’envahir. « Et si quelque chose tournait mal ? »
Adam me prit la main, son regard rempli de détermination. « Nous devons essayer, Riley. Pour nous, pour tous ceux qu’il a blessés. »
Le jour de la confrontation arriva rapidement. Martin nous avait trouvé un endroit sécurisé, un vieux hangar désaffecté où nous pouvions nous rencontrer en toute discrétion. Adam et moi étions nerveux, mais résolus. Nous savions que c’était notre meilleure chance de mettre fin aux machinations de Jacques.
Jacques arriva, entouré de deux de ses hommes de main. Il semblait confiant, mais nous pouvions voir une lueur d’inquiétude dans ses yeux. « Alors, vous pensez pouvoir m’arrêter ? » ricana-t-il.
Adam s’avança, ses yeux étincelant de détermination. « C’est exactement ce que nous allons faire, Jacques. Ton règne de terreur s’achève ici. »
Nous avions prévu chaque détail de la rencontre. Martin, caché à proximité, enregistrait toute la conversation. Jacques, arrogant, commença à admettre ses crimes, pensant que nous n’avions aucun moyen de les prouver.
« Et maintenant, qu’allez-vous faire ? » demanda-t-il, un sourire narquois aux lèvres.
À cet instant, Martin sortit de sa cachette, brandissant l’enregistreur. « C’est fini, Jacques. Tout est enregistré. Tu ne peux plus échapper à la justice. »
Jacques tenta de fuir, mais il fut rapidement maîtrisé par les hommes de Martin. La police, que nous avions alertée à l’avance, arriva peu après pour l’arrêter. Le cauchemar était enfin terminé.
Avec Jacques hors d’état de nuire, Adam et moi pouvions enfin envisager un avenir serein. Nous savions que le chemin serait encore semé d’embûches, mais nous étions prêts à les affronter ensemble. Notre amour avait triomphé de l’adversité, et nous étions déterminés à bâtir une vie nouvelle, fondée sur la vérité et la justice.
Nous nous installâmes dans un petit appartement, loin du tumulte de la ville, où nous pouvions reconstruire notre vie. Chaque jour était une nouvelle victoire, chaque moment partagé une preuve de notre résilience.
En regardant Adam, je savais que nous avions fait le bon choix. Ensemble, nous pouvions surmonter n’importe quel obstacle. Et c’était là, dans ses bras, que je trouvais ma véritable force.