Chapitre 7 : Doutes et Défis
Du point de vue de Clara
Les semaines suivantes furent marquées par une alternance entre travail intense et moments volés de passion avec Sullivan. Cependant, maintenir l’équilibre entre notre relation professionnelle et personnelle devenait de plus en plus difficile. Les regards curieux et les murmures dans les couloirs commençaient à se faire plus insistants.
Un matin, alors que je me rendais au bureau, je remarquai que les collègues avaient des expressions plus sérieuses que d’habitude. M. Leblanc m’attendait à mon bureau, l’air préoccupé.
« Clara, j’aimerais vous parler dans mon bureau, » dit-il doucement.
Mon cœur se serra alors que je le suivais. Avait-il découvert notre relation ? Que devait-il penser de moi ? Une fois dans son bureau, il ferma la porte derrière nous.
« Clara, il y a des rumeurs qui circulent, » commença-t-il, évitant de croiser mon regard. « Je voulais m’assurer que vous étiez au courant. »
Je pris une profonde inspiration, tentant de rester calme.
« Oui, je suis au courant, » répondis-je honnêtement. « Sullivan et moi avons une relation, mais cela n’affecte en rien notre travail. »
Il hocha la tête, mais je pouvais voir l’inquiétude dans ses yeux.
« Je vous crois, Clara. Mais vous savez comment sont les gens. Les apparences comptent beaucoup ici. Soyez prudente. »
Du point de vue de Sullivan
Quand Clara me raconta ce qui s’était passé avec M. Leblanc, je sentis une colère sourde monter en moi. Les rumeurs n’avaient pas leur place dans notre environnement de travail, et je ne voulais pas que Clara souffre à cause de notre relation.
Je décidais d’agir rapidement pour clarifier les choses. J’organisai une réunion avec l’équipe pour aborder les rumeurs et réaffirmer l’importance de la confidentialité et du professionnalisme.
« Je tiens à préciser que toute relation personnelle entre les employés ne doit en aucun cas interférer avec notre travail, » déclarai-je fermement lors de la réunion. « Nous sommes ici pour créer, innover, et réussir ensemble. La vie privée de chacun doit être respectée. »
Les murmures s’atténuèrent, et l’atmosphère sembla se détendre légèrement. Cependant, je savais que la situation restait délicate.
Du point de vue de Clara
Après la réunion, Sullivan me rejoignit dans mon bureau. Son visage était marqué par la fatigue et l’inquiétude.
« Nous devons être plus prudents, » dit-il, s’asseyant à côté de moi. « Je ne veux pas que tu souffres à cause de cette situation. »
Je posai ma main sur la sienne, sentant la chaleur rassurante de son contact.
« Nous y arriverons, Sullivan, » dis-je avec conviction. « Nous devons simplement faire preuve de discrétion et rester concentrés sur notre travail. »
Il hocha la tête, mais je pouvais voir que l’incertitude le rongeait.
Du point de vue de Sullivan
Travailler avec Clara était devenu une double bénédiction. Sa présence était à la fois source de bonheur et de distraction. Nous devions trouver un moyen de concilier nos sentiments et nos responsabilités professionnelles.
Un soir, alors que nous étions seuls dans le bureau, je pris une décision.
« Clara, pourquoi ne pas prendre quelques jours pour nous ? » proposai-je. « Nous pourrions partir quelque part, loin de tout cela, et nous concentrer sur nous deux. »
Ses yeux s’illuminèrent, et elle sourit.
« Ce serait merveilleux, » répondit-elle. « Où proposes-tu d’aller ? »
« J’ai une maison de campagne à quelques heures d’ici. C’est calme et isolé. Nous pourrions y passer quelques jours. »
Elle hocha la tête, l’enthousiasme évident sur son visage.
Du point de vue de Clara
L’idée de passer quelques jours loin de tout avec Sullivan était à la fois excitante et apaisante. J’avais besoin de cette pause, de ce moment de répit pour nous retrouver.
Le week-end arriva rapidement, et nous partîmes tôt le matin. La route vers la maison de campagne était pittoresque, les paysages défilant comme une toile vivante. À notre arrivée, la maison nous accueillit avec son charme rustique et son atmosphère tranquille.
« C’est magnifique, » dis-je en explorant la maison. « Merci de m’avoir amenée ici. »
Sullivan sourit, me prenant dans ses bras.
« Tout pour toi, » murmura-t-il.
Du point de vue de Sullivan
Être dans cette maison, loin des regards et des jugements, était un soulagement. Je voulais que ces jours soient parfaits, une parenthèse enchantée dans nos vies trépidantes.
La première soirée, nous la passâmes à cuisiner ensemble, à rire et à discuter de tout et de rien. La tension des dernières semaines semblait fondre comme neige au soleil.
Après le dîner, nous nous installâmes près de la cheminée, une couverture enroulée autour de nous. Je sentais la chaleur de Clara contre moi, sa respiration régulière et apaisante.
« Sullivan, je suis tellement heureuse d’être ici avec toi, » dit-elle doucement.
Je la regardai, mes doigts caressant doucement son visage.
« Moi aussi, Clara. Je veux que tu saches que tu comptes énormément pour moi. Plus que je ne pourrais jamais l’exprimer. »
Elle répondit par un baiser tendre, nos lèvres se trouvant dans une parfaite harmonie.
Du point de vue de Clara
Être dans les bras de Sullivan, dans cette maison isolée, était un rêve devenu réalité. Nous nous perdrions dans des conversations profondes et des silences confortables, nos corps s’enroulant l’un autour de l’autre dans une intimité douce et réconfortante.
Les jours passèrent trop rapidement, mais chaque moment partagé renforçait notre amour et notre détermination à surmonter les obstacles. Revenir à la réalité serait difficile, mais nous étions prêts à affronter ensemble les défis qui nous attendaient.