Chapitre 6 : Équilibre Fragile
Du point de vue de Clara
Les jours qui suivirent cette nuit passionnée avec Sullivan furent empreints d’une nouvelle dynamique. Au bureau, nous conservions notre professionnalisme, mais les regards échangés, les frôlements accidentels, et les sourires complices révélaient la profondeur de notre connexion. Travailler à ses côtés était devenu à la fois un plaisir et un défi, chaque instant partagé renforçant notre lien.
Un matin, alors que je révisais les derniers détails de notre projet, Sullivan entra dans mon bureau. Il referma doucement la porte derrière lui, jetant un coup d’œil autour pour s’assurer que personne ne nous observait.
« Clara, il y a une réunion importante cet après-midi avec un nouveau client potentiel. J’aimerais que vous m’accompagniez, » dit-il, son ton aussi professionnel que possible.
« Bien sûr, monsieur Reynard, » répondis-je, essayant de masquer l’excitation qui montait en moi.
Du point de vue de Sullivan
La réunion avec le client se déroula sans accroc, Clara impressionnant une fois de plus par son assurance et sa créativité. Son aptitude à capter l’essence des projets et à les sublimer était remarquable. Après la réunion, nous nous retrouvâmes seuls dans la salle de conférence.
« Vous avez été exceptionnelle, » lui dis-je, incapable de cacher ma fierté.
Elle rougit légèrement, baissant les yeux avant de me regarder de nouveau.
« Merci, Sullivan. Travailler avec vous m’inspire chaque jour. »
Je m’approchai d’elle, incapable de résister à l’envie de la prendre dans mes bras. Elle se blottit contre moi, et je déposai un baiser sur son front.
« Il faut que nous soyons prudents, » murmurai-je. « Nous ne pouvons pas laisser notre relation interférer avec notre travail. »
Elle hocha la tête, comprenant la complexité de notre situation. Mais malgré tout, l’intensité de notre connexion était indéniable.
Du point de vue de Clara
Les semaines passèrent, et nous continuâmes à naviguer entre professionnalisme et moments volés de tendresse. Chaque journée apportait son lot de défis, mais savoir que Sullivan était à mes côtés rendait tout plus facile. Cependant, l’équilibre fragile que nous avions réussi à maintenir fut bientôt mis à l’épreuve.
Un soir, alors que nous travaillions tard au bureau, une tempête éclata à l’extérieur. Le tonnerre grondait et la pluie battait contre les fenêtres. L’atmosphère était lourde, chargée de tension.
« Peut-être devrions-nous rentrer, » suggérai-je, consciente du temps qui passait.
« Il est trop tard pour cela, » répondit Sullivan. « Pourquoi ne pas continuer ici ? Nous avons tout ce qu’il nous faut. »
Je hochai la tête, tentant de me concentrer sur le travail. Mais la proximité de Sullivan, combinée à la tempête à l’extérieur, créait une tension palpable.
Du point de vue de Sullivan
Regarder Clara travailler, ses traits délicats illuminés par la lampe de bureau, éveillait en moi un désir profond. La tempête à l’extérieur n’était rien comparée à la tempête intérieure que je ressentais. Je me levai et m’approchai d’elle, incapable de contenir mes sentiments plus longtemps.
« Clara, » murmurai-je, ma voix rauque de désir. « Je ne peux pas résister. »
Elle leva les yeux vers moi, son regard brûlant du même désir. En un instant, nous étions de nouveau dans les bras l’un de l’autre, nos baisers urgents et passionnés.
Du point de vue de Clara
La tempête faisait rage dehors, mais à l’intérieur, une autre tempête tout aussi intense se déroulait. Sullivan et moi étions emportés par une vague de passion. Ses mains parcouraient mon corps avec une urgence désespérée, et je répondais à chacune de ses caresses avec une ferveur égale.
Nous tombâmes sur le canapé du bureau, nos corps s’enchevêtrant dans une danse de désir. Chaque baiser, chaque caresse était un rappel de la profondeur de notre connexion. La tempête à l’extérieur semblait amplifier chaque sensation, chaque mouvement.
« Je t’aime, Clara, » murmura-t-il contre ma peau, ses mots résonnant dans l’obscurité.
« Je t’aime aussi, Sullivan, » répondis-je, mes mains tremblant légèrement alors que je le rapprochai encore plus près.
Du point de vue de Sullivan
Nos corps se trouvèrent à nouveau, chaque mouvement plus intense que le précédent. Les murmures et les soupirs remplissaient la pièce, une mélodie de désir et d’amour. La passion qui brûlait en nous était indéniable, et chaque instant passé ensemble renforçait notre lien.
La tempête finit par se calmer, laissant place à un calme apaisant. Allongés l’un contre l’autre, nos respirations se ralentirent, et je caressai doucement ses cheveux.
« Nous devons trouver un moyen de faire fonctionner cela, » dis-je doucement. « Je ne veux pas te perdre. »
Elle me regarda, ses yeux brillants de détermination.
« Nous y arriverons, Sullivan. Nous trouverons un équilibre. »
Du point de vue de Clara
Être dans les bras de Sullivan après une telle intensité me donnait une force nouvelle. Nous avions encore beaucoup de défis à relever, mais je savais que nous étions prêts à les affronter ensemble. L’équilibre était fragile, mais l’amour que nous partagions était plus fort.