Chapitre 4 : Connexions Profondes
Du point de vue de Clara
Le lendemain matin, je me réveillai avec un mélange de confusion et de bonheur. La nuit précédente semblait irréelle, comme un rêve trop beau pour être vrai. En me rendant au travail, je me demandais comment Sullivan et moi allions gérer cette nouvelle dynamique.
Quand j’arrivai, il était déjà là, plongé dans ses croquis. Nos regards se croisèrent brièvement, et il me fit un léger signe de tête, presque imperceptible. Je pris une profonde inspiration et m’assis à mon bureau, prête à affronter cette journée qui, je le savais, serait différente de toutes les autres.
La journée passa rapidement, et malgré notre proximité la veille, Sullivan et moi gardions une distance professionnelle. Mais à chaque fois que nos regards se croisaient, je sentais cette même étincelle, cette connexion profonde qui avait commencé à se tisser entre nous.
Du point de vue de Sullivan
Clara avait ce don de rendre l’atmosphère légère et agréable, même dans les moments les plus stressants. Je ne pouvais m’empêcher de jeter des coups d’œil vers elle, admirant sa concentration et sa détermination. Cependant, je savais que nous devions être prudents. Mélanger le travail et les sentiments était un terrain miné.
En fin de journée, alors que tout le monde quittait le bureau, je m’approchai de son bureau.
« Clara, pouvez-vous rester un moment ? » demandai-je doucement.
Elle leva les yeux, une lueur de curiosité dans le regard.
« Bien sûr, monsieur Reynard, » répondit-elle, rangeant ses affaires.
Une fois seuls, je refermai doucement la porte de mon bureau derrière nous.
« Je voulais parler de ce qui s’est passé hier soir, » commençai-je, cherchant les bons mots.
« Oui, » dit-elle, sa voix hésitante. « Je… je ne sais pas quoi penser. »
Je pris une profonde inspiration.
« Clara, je ne veux pas que cela complique notre travail. Ce que nous avons partagé était… intense. Mais nous devons être professionnels. »
Elle acquiesça, bien que je pouvais voir la déception dans ses yeux.
« Je comprends, Sullivan, » dit-elle doucement. « Mais cela ne change rien à ce que je ressens. »
Je m’approchai et pris ses mains dans les miennes.
« Moi non plus. C’est juste… compliqué. »
Du point de vue de Clara
Les mots de Sullivan résonnaient en moi. Je comprenais la complexité de notre situation, mais cela n’atténuait en rien ce que je ressentais pour lui. Nos mains enlacées, je sentais cette connexion indéniable, cette force invisible qui nous attirait l’un vers l’autre.
« Je ne veux pas que cela affecte notre travail, » dis-je, la voix tremblante. « Mais je ne peux pas ignorer ce que je ressens. »
Il serra mes mains plus fort, son regard plongé dans le mien.
« Nous trouverons un moyen, Clara. Nous devons juste être prudents. »
Nous restâmes ainsi, main dans la main, pendant ce qui sembla une éternité. La réalité du monde extérieur s’estompa, laissant place à un moment de pure intimité et de compréhension mutuelle.
Du point de vue de Sullivan
L’équilibre entre mes sentiments pour Clara et mes responsabilités professionnelles était délicat. Mais chaque fois que je la voyais, je savais que cela en valait la peine. Cette nuit-là, alors que je rentrais chez moi, je repensais à tout ce qui s’était passé depuis son arrivée. Clara avait apporté une lumière dans ma vie, une lumière que je pensais avoir perdue à jamais.
Le lendemain, j’avais une réunion importante avec un client, et Clara m’accompagnait. Sa présence à mes côtés me donnait une assurance nouvelle. Ensemble, nous présentâmes nos idées avec passion et détermination. Le client était impressionné, et nous obtenions le contrat.
Du point de vue de Clara
Après la réunion, Sullivan et moi étions sur un petit nuage. L’adrénaline du succès nous avait rapprochés encore plus. Alors que nous célébrions discrètement, il me proposa de dîner pour marquer le coup.
« Un dîner pour fêter notre réussite ? Qu’en dites-vous ? » demanda-t-il avec un sourire.
« J’adorerais, » répondis-je, mon cœur battant la chamade.
Ce soir-là, nous nous retrouvâmes dans un petit restaurant cosy, loin du stress du bureau. La conversation était fluide, naturelle, et chaque moment passé ensemble renforçait notre connexion.
Du point de vue de Sullivan
En la regardant rire et sourire, je réalisai à quel point Clara comptait pour moi. Ses yeux pétillants, sa voix douce, tout en elle m’attirait. À la fin du repas, je pris sa main à travers la table.
« Clara, je sais que c’est compliqué, mais je veux que nous essayions. Je veux être avec toi. »
Elle serra ma main en retour, ses yeux brillants de bonheur.
« Moi aussi, Sullivan. Moi aussi. »