Chapitre 18 : Le Combat pour la Famille
La décision prise, Adam se redressa, ses traits durcis par la détermination. « Nous resterons et nous nous battrons, » dit-il d’une voix ferme. « Je ne laisserai personne nous chasser de notre maison. »
Jake hocha la tête, respectant le choix d’Adam. « Très bien, nous devons nous préparer. Je vais sécuriser la maison et vérifier nos points de défense. »
Pendant que Jake installait des renforts et sécurisait les portes et fenêtres, Adam et moi nous assurâmes que Léo et Emma étaient en sécurité. Nous les installâmes dans une pièce à l’arrière de la maison, transformée en une sorte de forteresse improvisée. Chaque son extérieur devenait suspect, chaque seconde semblait durer une éternité.
« Riley, quoi qu’il arrive, reste avec les enfants, » dit Adam en me serrant dans ses bras. « Je te promets que tout ira bien. »
Je posai une main tremblante sur son visage, tentant de retenir mes larmes. « Sois prudent, Adam. Je t’aime tellement. »
« Moi aussi, je t’aime, » murmura-t-il avant de s’éloigner pour rejoindre Jake à l’avant de la maison.
La nuit était tombée depuis peu lorsque les premiers bruits suspects se firent entendre. Des murmures étouffés, des bruits de pas furtifs. Jake lança un regard significatif à Adam, qui hocha la tête en signe de compréhension.
Les sbires de Jacques commencèrent à forcer les fenêtres et les portes, mais les renforts installés par Jake les ralentirent. Adam et Jake se tenaient prêts, des armes improvisées à la main. Le premier sbire entra par une fenêtre brisée, et Adam, avec une rapidité surprenante, l’immobilisa au sol.
La confrontation s’intensifia rapidement. Les sbires étaient nombreux et bien entraînés, mais Adam et Jake, motivés par la nécessité de protéger leur famille, combattaient avec une détermination farouche. Chaque coup porté par Adam était accompagné de la pensée de sa famille derrière lui.
Malgré leur bravoure, la situation devint de plus en plus désespérée. Les sbires étaient sans pitié, et l’adrénaline ne suffisait plus à compenser leur nombre. C’est alors que la situation atteignit son paroxysme.
Adam se retrouva face à un sbire particulièrement menaçant. Dans la confusion, il parvint à désarmer Adam et tenta de le frapper avec une arme contondante. Dans un mouvement désespéré, Adam saisit un objet à proximité et le frappa violemment, mettant fin à la menace immédiate. Le sbire tomba au sol, inerte.
Jake intervint rapidement, neutralisant les derniers assaillants. La maison était en désordre, les preuves de la bataille partout. Le calme retomba lentement, mais le prix à payer pour cette victoire devint rapidement évident.
Les autorités furent appelées et arrivèrent peu après pour sécuriser la zone et prendre les déclarations. Adam, les mains tremblantes, expliqua les événements, insistant sur la légitime défense. Malgré cela, l’enquête était inévitable.
« Adam, » dit l’un des policiers, « vous devez nous suivre pour un interrogatoire. Nous devons déterminer les circonstances exactes de ce qui s’est passé ici. »
Je regardai Adam, les larmes coulant librement maintenant. « Ne t’inquiète pas, Riley. Tout ira bien. Je reviendrai bientôt. »
Il m’embrassa une dernière fois avant de suivre les policiers, laissant derrière lui une maison en ruines mais une famille encore debout.
Les jours suivants furent marqués par une attente insoutenable. L’enquête suivait son cours, et Adam était maintenu en détention préventive. Chaque visite, chaque appel, était une lueur d’espoir dans cette période sombre.
Martin, fidèle à son soutien, travailla sans relâche pour rassembler des preuves et des témoignages en faveur d’Adam. « Nous ne laisserons pas Adam tomber, Riley. Il a agi pour protéger sa famille, et nous le prouverons. »
Pendant cette période difficile, l’amour et le soutien de nos amis et de notre communauté furent essentiels. Chacun apportait son aide, veillant à ce que Léo, Emma et moi ne manquions de rien.
Un matin, alors que je m’occupais des jumeaux, une nouvelle inattendue arriva. « Riley, » dit Martin en entrant, un sourire aux lèvres. Adam pourrait être libéré bientôt. »
Quelques jours plus tard, Adam rentra à la maison, fatigué mais libre. Je me jetai dans ses bras, les larmes de soulagement coulant sans retenue. « Tu es rentré, Adam. Nous avons survécu. »
« Oui, nous avons survécu, » murmura-t-il en me serrant contre lui. « Et nous continuerons à le faire, ensemble. »